Les femmes dans le maritime : Françoise Neige, Bourbon Offshore Surf

Le 18 mai c’est la Journée internationale des femmes dans le secteur maritime ! A cette occasion, et durant toute la semaine, Armateurs de France célèbre les professionnelles du milieu en publiant des portraits de femmes évoluant au sein des compagnies maritimes françaises. Engagée pour la diversité, l’organisation professionnelle promeut l’égalité et la mixité, synonymes d’une compétitivité accrue et de progrès social.  

Découvrez aujourd’hui la vision de Françoise Neige, qui raconte son parcours et partage son quotidien à bord du Capo Cinto dont l’équipage est fourni par Bourbon Offshore Surf, pour le compte d’ABCV. 

 

 

Cuisinière, un pilier de la vie à bord

Le métier de cuisinier à bord consiste à assurer l’élaboration des repas pour l’équipage. C’est donc un rôle très important et indispensable pour l’ensemble des navigants

 

Quel a été votre parcours au sein de Bourbon Offshore Surf ?

Après plusieurs années passées en qualité de mécanicien et matelot à bord des bateaux autours des îles bretonnes Penn Ar Bed, j’ai décidé de changer de voie afin de mieux concilier ma vie personnelle et professionnelle. La cuisine a toujours été ma passion, c’est donc tout naturellement que je me suis tournée vers le métier de cuisinier embarqué. En septembre 2019, j’ai été retenue pour un poste de cuisinier sur le Capo Cinto, un des navires opéré par Bourbon Offshore Surf. Depuis, je navigue entre Nice, la Corse et l’Italie dans un cadre très agréable et avec un équipage 100% français mais hétéroclite de par leur région d’origine (Bretagne, Corse, région de Marseille). 

 

Quelles est la journée type du cuisinier à bord d’un navire ?

Quand le navire est à quai, j’en profite pour faire le tour de mes producteurs et commerçants afin de m’approvisionner en produits de qualité. Je mesure ma chance de pouvoir faire mes courses moi-même, ce qui n’est pas le cas de tous les cuisiniers embarqués. Bien entendu, j’ai un budget à respecter, j’essaie d’optimiser au maximum mes repas afin de ne servir que du frais à l’équipage. Le soir, je propose des plats plus simples au profit des repas du midi constitués de plats plus élaborés et consistants. La propreté et l’hygiène sont primordiales, le nettoyage doit être effectué plusieurs fois dans la journée.

 

Quelles sont les principales qualités requises pour exercer ce métier ?

Le métier de cuisinier requiert des compétences techniques et organisationnelles ainsi que des compétences relationnelles. Il faut être rigoureux dans la gestion des stocks et du budget et veiller constamment à la propreté des surfaces de préparation des aliments. Le repas est un moment de convivialité bien mérité après l’effort pour l’équipage, sa qualité culinaire va conditionner en partie l’ambiance à bord. C’est un métier fatiguant mais passionnant et je suis ravie de pouvoir l’exercer au sein d’un équipage à taille humaine.

 

Quel souvenir marquant partageriez-vous avec nous ?

Pas de souvenirs en particulier mais surtout la beauté des paysages que nous observons en naviguant entre la Corse et la Sardaigne et les liens tissés avec les membres d’équipage. Je suis extrêmement ravie d’en faire partie et de contribuer au confort quotidien de chacun lors des opérations à bord.

 

Justement, quel est le plat qui a toujours du succès auprès de votre équipage ?

 J’aime beaucoup la cuisine méditerranéenne que je propose souvent au menu. C’est une cuisine riche en saveurs et qui met tout le monde d’accord. Toutefois, il m’arrive de cuisiner des plats plus exotiques dont l’équipage raffole, comme le curry coco.

 

Comment vous projetez-vous à long terme chez Bourbon ?

 Je me vois poursuivre ma carrière en tant que cuisinière embarquée et j’apprécie beaucoup mes responsabilités vis-à-vis de l’équipage. C’est très motivant d’évoluer professionnellement dans un environnement de travail sain et riche en rencontres humaines.

 


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Date publication: 
Lundi, 16 mai, 2022 - 10:30
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